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27 août 2014 3 27 /08 /août /2014 12:48
La pépinière fut fondée en 1875 par Joseph Bory Latour-Marliac pour la propagation, la culture et la commercialisation de nénuphars rustiques. Avant de mettre en place sa pépinière, Latour-Marliac avait trouvé une manière d'hybrider les nénuphars par un procédé qui est resté mystérieux. Le besoin existait car, à cette époque, le seul nénuphar résistant d'Europe était un nénuphar blanc. En croisant cette variété blanche avec d'autres variétés sauvages dont l'origine était d'Amérique et d'ailleurs, Latour-Marliac fut tout de suite capable de construire une collection de nénuphars dont la palette allait d'un jaune délicat au fuchsia jusqu'au rouge intense.   En 1889, Latour-Marliac eut le sentiment que sa collection était assez importante pour être présentée à l'Exposition Universelle de Paris cette année-là ; aussi ses plantes d'un nouveau genre furent-elles dévoilées en même temps que la Tour Eiffel. Installés dans les jardins d'eau devant le Trocadéro, les nénuphars hybrides firent sensation et obtinrent le premier prix de leur catégorie. Plus important encore, ils attirèrent l'œil du peintre Claude Monet qui en fut émerveillé et tenu sous le charme. C'est cette expérience au Trocadéro qui l'inspira lorsqu'il construisit son jardin d'eau à Giverny.   Un des panneaux des Nymphéas exposés au Musée de l'Orangerie à Paris  Une fois que l'étang de Giverny fut terminé, Claude Monet commanda une grande quantité de nénuphars à Latour-Marliac ; les bons de commande figurent toujours dans nos archives. Ce sont ces mêmes nénuphars qui devaient devenir le sujet de ses célèbres toiles, les Nymphéas, aujourd'hui exposés au Musée de l'Orangerie de Paris. On peut s'étonner de constater dans les ouvrages historiques relatifs aux toiles les plus célèbres de Claude Monet, qu'il n'est fait que peu ou aucune mention du rôle de Latour-Marliac dans leur création. On peut pourtant soutenir l'idée que Claude Monet peignit plus que de simples jolies fleurs - il réussit à saisir sur la toile une nouveauté botanique et ses peintures figurent parmi les premières mentions de nénuphars d'eau non-blancs poussant en Europe.   Nous sommes les débiteurs de Joseph Bory Latour-Marliac non seulement pour les magnifiques nénuphars dont nous pouvons jouir dans nos jardins, mais aussi pour le rôle d'inspirateur qu'il joua auprès de son ami Claude Monet. En définitive, ce furent bien les deux hommes, ensemble, qui firent de la France, sans aucun doute, le lieu de naissance des nymphaeas.    Latour-Marliac est né en 1830 à Granges-sur-Lot, à quelques minutes sur la route du Temple-sur-Lot, où il devait bâtir sa pépinière. Son père y était fermier et naturaliste, et la famille y possédait une large propriété où Latour-Marliac devait revenir depuis Paris, après avoir abandonné ses études de droit. A son retour, son attention se tourna vers l'horticulture et il se mit au travail pour développer la collection de bambous la plus large d'Europe. Deux des variétés qu’il a introduites portent encore son nom : Phyllostachys bambusoides 'Marliacea' et Phyllostachys nigra 'Boryana'. Il y a aujourd'hui encore de nombreuses variétés de bambous sur le site de la pépinière. Les nénuphars vinrent ensuite et la suite appartient à l'Histoire.   Lorsque Latour-Marliac mourut, en 1911, ses descendants maintinrent la pépinière au Temple-sur-Lot. Sa fille, Angèle, épousa Maurice Laydeker, et tous deux préservèrent le site où ils continuèrent de travailler jusqu'après la Seconde Guerre Mondiale, lorsque leurs enfants reprirent l'affaire. Des années 1950 à 1991, la famille Laydeker gérait ses affaires depuis Bordeaux et une famille locale, les Maurel, menait les opérations au jour le jour. En 1991, la propriété fut achetée par les Stapeley Water Gardens britanniques, lesquels avaient été fondés par Ray Davies. Ray Davies et son épouse, Barbara, entreprirent personnellement un effort massif de restauration et ajoutèrent de nombreuses nouvelles caractéristiques à la propriété. Durant la période de propriété des Davies, un certain nombre de directeurs énergiques, parmi lesquels Chris Farmer, Karine Belotti, Charles Overton et Sylvie Benedetti,   En 2007, la pépinière a été rachetée par Robert Sheldon. Sheldon, d'origine américaine, a une longue expérience des nénuphars et des jardins d'eau. C'est aussi un entrepreneur passionné et un érudit en esprit d'entreprise, ayant obtenu un MBA à la F.W Olin Graduate School of Business au Babson College et son doctorat à Sciences Po Paris en Sociologie des Organisations. Mr Sheldon passe l'hiver à Paris où il est professeur et l'été au Temple-sur-Lot parmi les nénuphars.
La pépinière fut fondée en 1875 par Joseph Bory Latour-Marliac pour la propagation, la culture et la commercialisation de nénuphars rustiques. Avant de mettre en place sa pépinière, Latour-Marliac avait trouvé une manière d'hybrider les nénuphars par un procédé qui est resté mystérieux. Le besoin existait car, à cette époque, le seul nénuphar résistant d'Europe était un nénuphar blanc. En croisant cette variété blanche avec d'autres variétés sauvages dont l'origine était d'Amérique et d'ailleurs, Latour-Marliac fut tout de suite capable de construire une collection de nénuphars dont la palette allait d'un jaune délicat au fuchsia jusqu'au rouge intense.   En 1889, Latour-Marliac eut le sentiment que sa collection était assez importante pour être présentée à l'Exposition Universelle de Paris cette année-là ; aussi ses plantes d'un nouveau genre furent-elles dévoilées en même temps que la Tour Eiffel. Installés dans les jardins d'eau devant le Trocadéro, les nénuphars hybrides firent sensation et obtinrent le premier prix de leur catégorie. Plus important encore, ils attirèrent l'œil du peintre Claude Monet qui en fut émerveillé et tenu sous le charme. C'est cette expérience au Trocadéro qui l'inspira lorsqu'il construisit son jardin d'eau à Giverny.   Un des panneaux des Nymphéas exposés au Musée de l'Orangerie à Paris  Une fois que l'étang de Giverny fut terminé, Claude Monet commanda une grande quantité de nénuphars à Latour-Marliac ; les bons de commande figurent toujours dans nos archives. Ce sont ces mêmes nénuphars qui devaient devenir le sujet de ses célèbres toiles, les Nymphéas, aujourd'hui exposés au Musée de l'Orangerie de Paris. On peut s'étonner de constater dans les ouvrages historiques relatifs aux toiles les plus célèbres de Claude Monet, qu'il n'est fait que peu ou aucune mention du rôle de Latour-Marliac dans leur création. On peut pourtant soutenir l'idée que Claude Monet peignit plus que de simples jolies fleurs - il réussit à saisir sur la toile une nouveauté botanique et ses peintures figurent parmi les premières mentions de nénuphars d'eau non-blancs poussant en Europe.   Nous sommes les débiteurs de Joseph Bory Latour-Marliac non seulement pour les magnifiques nénuphars dont nous pouvons jouir dans nos jardins, mais aussi pour le rôle d'inspirateur qu'il joua auprès de son ami Claude Monet. En définitive, ce furent bien les deux hommes, ensemble, qui firent de la France, sans aucun doute, le lieu de naissance des nymphaeas.    Latour-Marliac est né en 1830 à Granges-sur-Lot, à quelques minutes sur la route du Temple-sur-Lot, où il devait bâtir sa pépinière. Son père y était fermier et naturaliste, et la famille y possédait une large propriété où Latour-Marliac devait revenir depuis Paris, après avoir abandonné ses études de droit. A son retour, son attention se tourna vers l'horticulture et il se mit au travail pour développer la collection de bambous la plus large d'Europe. Deux des variétés qu’il a introduites portent encore son nom : Phyllostachys bambusoides 'Marliacea' et Phyllostachys nigra 'Boryana'. Il y a aujourd'hui encore de nombreuses variétés de bambous sur le site de la pépinière. Les nénuphars vinrent ensuite et la suite appartient à l'Histoire.   Lorsque Latour-Marliac mourut, en 1911, ses descendants maintinrent la pépinière au Temple-sur-Lot. Sa fille, Angèle, épousa Maurice Laydeker, et tous deux préservèrent le site où ils continuèrent de travailler jusqu'après la Seconde Guerre Mondiale, lorsque leurs enfants reprirent l'affaire. Des années 1950 à 1991, la famille Laydeker gérait ses affaires depuis Bordeaux et une famille locale, les Maurel, menait les opérations au jour le jour. En 1991, la propriété fut achetée par les Stapeley Water Gardens britanniques, lesquels avaient été fondés par Ray Davies. Ray Davies et son épouse, Barbara, entreprirent personnellement un effort massif de restauration et ajoutèrent de nombreuses nouvelles caractéristiques à la propriété. Durant la période de propriété des Davies, un certain nombre de directeurs énergiques, parmi lesquels Chris Farmer, Karine Belotti, Charles Overton et Sylvie Benedetti,   En 2007, la pépinière a été rachetée par Robert Sheldon. Sheldon, d'origine américaine, a une longue expérience des nénuphars et des jardins d'eau. C'est aussi un entrepreneur passionné et un érudit en esprit d'entreprise, ayant obtenu un MBA à la F.W Olin Graduate School of Business au Babson College et son doctorat à Sciences Po Paris en Sociologie des Organisations. Mr Sheldon passe l'hiver à Paris où il est professeur et l'été au Temple-sur-Lot parmi les nénuphars.

La pépinière fut fondée en 1875 par Joseph Bory Latour-Marliac pour la propagation, la culture et la commercialisation de nénuphars rustiques. Avant de mettre en place sa pépinière, Latour-Marliac avait trouvé une manière d'hybrider les nénuphars par un procédé qui est resté mystérieux. Le besoin existait car, à cette époque, le seul nénuphar résistant d'Europe était un nénuphar blanc. En croisant cette variété blanche avec d'autres variétés sauvages dont l'origine était d'Amérique et d'ailleurs, Latour-Marliac fut tout de suite capable de construire une collection de nénuphars dont la palette allait d'un jaune délicat au fuchsia jusqu'au rouge intense. En 1889, Latour-Marliac eut le sentiment que sa collection était assez importante pour être présentée à l'Exposition Universelle de Paris cette année-là ; aussi ses plantes d'un nouveau genre furent-elles dévoilées en même temps que la Tour Eiffel. Installés dans les jardins d'eau devant le Trocadéro, les nénuphars hybrides firent sensation et obtinrent le premier prix de leur catégorie. Plus important encore, ils attirèrent l'œil du peintre Claude Monet qui en fut émerveillé et tenu sous le charme. C'est cette expérience au Trocadéro qui l'inspira lorsqu'il construisit son jardin d'eau à Giverny. Un des panneaux des Nymphéas exposés au Musée de l'Orangerie à Paris Une fois que l'étang de Giverny fut terminé, Claude Monet commanda une grande quantité de nénuphars à Latour-Marliac ; les bons de commande figurent toujours dans nos archives. Ce sont ces mêmes nénuphars qui devaient devenir le sujet de ses célèbres toiles, les Nymphéas, aujourd'hui exposés au Musée de l'Orangerie de Paris. On peut s'étonner de constater dans les ouvrages historiques relatifs aux toiles les plus célèbres de Claude Monet, qu'il n'est fait que peu ou aucune mention du rôle de Latour-Marliac dans leur création. On peut pourtant soutenir l'idée que Claude Monet peignit plus que de simples jolies fleurs - il réussit à saisir sur la toile une nouveauté botanique et ses peintures figurent parmi les premières mentions de nénuphars d'eau non-blancs poussant en Europe. Nous sommes les débiteurs de Joseph Bory Latour-Marliac non seulement pour les magnifiques nénuphars dont nous pouvons jouir dans nos jardins, mais aussi pour le rôle d'inspirateur qu'il joua auprès de son ami Claude Monet. En définitive, ce furent bien les deux hommes, ensemble, qui firent de la France, sans aucun doute, le lieu de naissance des nymphaeas. Latour-Marliac est né en 1830 à Granges-sur-Lot, à quelques minutes sur la route du Temple-sur-Lot, où il devait bâtir sa pépinière. Son père y était fermier et naturaliste, et la famille y possédait une large propriété où Latour-Marliac devait revenir depuis Paris, après avoir abandonné ses études de droit. A son retour, son attention se tourna vers l'horticulture et il se mit au travail pour développer la collection de bambous la plus large d'Europe. Deux des variétés qu’il a introduites portent encore son nom : Phyllostachys bambusoides 'Marliacea' et Phyllostachys nigra 'Boryana'. Il y a aujourd'hui encore de nombreuses variétés de bambous sur le site de la pépinière. Les nénuphars vinrent ensuite et la suite appartient à l'Histoire. Lorsque Latour-Marliac mourut, en 1911, ses descendants maintinrent la pépinière au Temple-sur-Lot. Sa fille, Angèle, épousa Maurice Laydeker, et tous deux préservèrent le site où ils continuèrent de travailler jusqu'après la Seconde Guerre Mondiale, lorsque leurs enfants reprirent l'affaire. Des années 1950 à 1991, la famille Laydeker gérait ses affaires depuis Bordeaux et une famille locale, les Maurel, menait les opérations au jour le jour. En 1991, la propriété fut achetée par les Stapeley Water Gardens britanniques, lesquels avaient été fondés par Ray Davies. Ray Davies et son épouse, Barbara, entreprirent personnellement un effort massif de restauration et ajoutèrent de nombreuses nouvelles caractéristiques à la propriété. Durant la période de propriété des Davies, un certain nombre de directeurs énergiques, parmi lesquels Chris Farmer, Karine Belotti, Charles Overton et Sylvie Benedetti, En 2007, la pépinière a été rachetée par Robert Sheldon. Sheldon, d'origine américaine, a une longue expérience des nénuphars et des jardins d'eau. C'est aussi un entrepreneur passionné et un érudit en esprit d'entreprise, ayant obtenu un MBA à la F.W Olin Graduate School of Business au Babson College et son doctorat à Sciences Po Paris en Sociologie des Organisations. Mr Sheldon passe l'hiver à Paris où il est professeur et l'été au Temple-sur-Lot parmi les nénuphars.

http://www.latour-marliac.com/newshistoire1.php?idlangue=0

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commentaires

Y
Quel plaisir de voir tous ces nénuphars et ce commentaire historique.Cela m'a donné envie de lire sur le sujet.Merci pour tout cela Marie.....
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M
merci " Yves " ...vraiment superbe ce jardin sa

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